"Tous ceux qui ont vécu un grand deuil se demandent à un moment donné ce qui, d’apprendre ou de désapprendre, est le plus difficile. Longtemps, Yui fut incapable de le déterminer, mais elle n’en doutait plus maintenant : le plus pénible était de désapprendre."
L'avis d'Erica : Sur les pentes abruptes du mont Kujira-yama, au milieu d'un immense jardin, se dresse une cabine téléphonique : le Téléphone du vent.
Chaque année, des milliers de personnes décrochent le combiné pour confier au vent des messages à destination de leurs proches disparus.
Yui a perdu sa mère et sa fille dans le terrible tsunami du 11 mars 2011. Rien ne peut atténuer sa culpabilité d'être toujours vivante et sa difficulté à surmonter ce deuil, à vivre sans elles. Quand elle découvre l'existence d'une cabine téléphonique battue par les vents où il est possible de s'épancher auprès de ceux qui sont partis, elle s' y rend et rencontre Takeshi, père d'une petite fille, endeuillé par le décès de sa femme. Une rencontre décisive …
Cette cabine téléphonique qui existe vraiment est le décor de ce roman qui aborde le deuil et la résilience d’une manière pudique et émouvante.